Wikipedysta:AlexKazakhov/brudnopis2: Różnice pomiędzy wersjami
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{{
| imię i nazwisko = Félix-Gustave Saussier
| imię i nazwisko org =
| pseudonim =
| rodzaj wojsk = lądowe
| zwycięstwa =
| grafika = General Saussier (1828-1905).jpg
| opis grafiki = Generał Félix-Gustave Saussier
| stopień grafika =
| stopień = [[generał dywizji]]
| miejsce śmierci = [[Luzarches]]
| lata służby = 1850-1897
| siły zbrojne = armia francuska
| jednostki =
| stanowiska =
| wojny i bitwy = [[wojna krymska]]<br>[[Campagne d'Italie (1859) ]]<br> [[Expédition du Mexique (1861-1867)|Campagne du Mexique]]<br /> [[Guerre franco-prussienne de 1870]]
| późniejsza praca =
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| commons = Category:Michel Ney
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| wikicytaty =
}}
{{Infobox Personnalité militaire
| nom = Gustave Saussier
| nom autre =
| image = General Saussier (1828-1905).jpg
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| légende =
| surnom =
| date de naissance = {{date de naissance|16|janvier|1828}}
| lieu de naissance = [[Troyes]]
| date de décès = {{date de décès|19|décembre|1905|16|janvier|1828|age=oui}}
| lieu de décès = [[Luzarches]]
| origine = [[France|Français]]
| allégeance = {{France}}
| grade = [[Général de division]]
| arme =
| début de carrière = [[1850]]
| fin de carrière = [[1897]]
| conflit = [[Guerre de Crimée]]<br>[[Campagne d'Italie (1859) ]]<br> [[Expédition du Mexique (1861-1867)|Campagne du Mexique]]<br /> [[Guerre franco-prussienne de 1870]]
| commandement = <small>[[19e corps d'armée (France)| {{19e|corps}} d'armée]] : 1879-1883</small>
| faits d'armes =
| distinctions = [[Grand-croix de la Légion d'honneur]] (1887), <br/>[[Médaille militaire]] (1882)
| hommages = Une rue de [[Troyes]].
| autres fonctions = [[Gouverneur militaire de Paris]]
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}}
'''Félix-Gustave Saussier''' (ur. [[16 stycznia]] [[1828]] w [[Troyes]], zm. [[19 grudnia]] [[1905]] na zamku [[Thimécourt]], [[Luzarches]]) – [[Francja|francuski]] [[generał]].
== Biographie ==
Né dans une famille d'industriels du textile de Troyes<ref>Manufacture de draps Saussier & Charve à Troyes</ref>, il entre à [[École spéciale militaire de Saint-Cyr|Saint-Cyr]] à 20 ans, d'où il sort en [[1850]]. Il est sous-lieutenant au [[Légion étrangère|régiment étranger]], puis lieutenant à [[Guerre de Crimée|Sébastopol]], où il est blessé et décoré de la [[Légion d'honneur]] en [[1855]] par le [[François Certain de Canrobert|général Canrobert]]. Blessé en Grande [[Kabylie]], il participe ensuite à la [[Campagne d'Italie (1859)|campagne d'Italie]], à [[Bataille de Magenta|Magenta]] et [[Bataille de Solférino|Solférino]].
En [[1861]], il est puni de deux mois de prison militaire pour avoir contesté devant la troupe, « dans un état de fureur incroyable »{{refnec}}, une punition que lui avait infligée son commandant. Il part ensuite pour la [[Expédition du Mexique (1861-1867)|campagne du Mexique]] avec le [[Légion étrangère|régiment étranger]]. Il y est fait officier de la [[Légion d'honneur]] à la suite du siège d'[[Oaxaca de Juárez|Oaxaca]]. Commandant la compagnie de Paso del Macho, il est le dernier à voir la {{3e|compagnie}} du [[Légion étrangère|régiment étranger]] avant son [[bataille de Camerone|combat mémorable de Camerone]].
Nommé lieutenant-colonel au retour du [[Expédition du Mexique (1861-1867)|Mexique]], il doit quitter les rangs de la [[Légion étrangère]]. Il sert alors au [[41e régiment d'infanterie de ligne|{{41e}} de ligne]] au cours de la bataille de [[Metz]]. Colonel en 1870, il prend part aux batailles de [[bataille de Borny-Colombey|Borny-Colombey]], [[Bataille de Saint-Privat|Saint-Privat]]. Il refuse de souscrire aux termes de la capitulation de [[François Achille Bazaine|Bazaine]] et signe, avec la plupart des officiers de son régiment, une protestation, s'offrant de sortir pour combattre les armes à la main. Prisonnier des Prussiens à la [[Siège de Metz (1870)|chute de Metz]], il est d'abord emmené à [[Cologne]] puis, en novembre, à la citadelle de [[Graudenz]], sur la [[Vistule]]. Il réussit à s'en échapper le {{date-|26|décembre}} et à rejoindre la France, où, nommé [[général de brigade]] le {{date-|5|janvier|1871}}, il reprend du service dans l'[[armée de la Loire]]<ref>{{harvsp|de Cockborne|1974-1977|p=108}}</ref>.
Au cours de l'insurrection d'[[Algérie]] de 1871, il commande la {{2e|brigade}} active qui forme la colonne de [[Kabylie]] orientale et combat d'avril à octobre de cette année. Élu député républicain de l'[[Aube (département)|Aube]] en 1873, il rejoint de nouveau l'armée en 1878 pour être nommé [[général de division]]. En 1879, il commande le [[19e corps d'armée (France)| {{19e|corps}} d'armée]]. L'année suivante, il quitte le commandement du [[6e corps d'armée (France)|{{6e|corps}}]] pour rejoindre l'[[Algérie]] où la situation devient critique. En 1881, il commande le corps expéditionnaire de [[Tunisie]] qui pacifie le pays et le sud de l'[[Algérie]].
En 1884, il est nommé [[gouverneur militaire de Paris]], fonction qu'il exerce jusqu'en 1897. Il est membre du [[Conseil supérieur de la guerre]] de 1882 à 1903, dont il assure la vice-présidence de 1889 à 1897. <br />En 1887, il est [[Élections présidentielles sous la Troisième République#Élection présidentielle de 1887|candidat à l'élection présidentielle]], sans succès. En octobre [[1887]], il préside un conseil d'enquête dans le cadre du [[Scandale des décorations de 1887|Scandale des décorations]].
Il meurt le {{date de décès|19|décembre|1905}}, au château de Thimécourt, propriété qu'il possède aux environs de [[Luzarches]], et il est inhumé au cimetière de Troyes<ref>{{article|auteur=Ferrari|titre=Le Monde & la Ville|sous-titre=deuil|page=2|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k287205r/f2|jour=24|mois=décembre|année=1905|périodique=Le Figaro}}</ref>. <br />Une rue de [[Troyes]] porte son nom.
== Saussier et l'affaire Dreyfus ==
[[Fichier:Félix Gustave Saussier - Charles Léandre - 1898.jpg|vignette|Sous le titre {{Citation|le brave général Saussier, notre généralissime honoraire}}, Saussier caricaturé par [[Charles Léandre]] dans ''[[Le Rire]]'', 15 janvier 1898.]]
L'historien [[Henri Guillemin]] a émis l'hypothèse que le général Saussier ait pu jouer un rôle dans l'[[affaire Dreyfus]]<ref>Henri Guillemin, [http://archives.tsr.ch/dossier-guillemin/guillemin-dreyfus3 ''L'affaire Dreyfus : troisième vidéo'']</ref>. Il s'étonne en effet du comportement de Saussier dans les débuts de l'affaire.
Le {{date-|7|octobre|1894}}, le général Saussier, alors vice-président du Conseil supérieur de la guerre et [[gouverneur militaire de Paris]], s'était rendu dans le bureau du [[ministère des Affaires étrangères (France)|ministre des Affaires étrangères]] [[Gabriel Hanotaux]], pour lui demander de stopper toute enquête concernant la découverte du [[Affaire Dreyfus#Découverte du bordereau|bordereau]]. Dans le contexte d'une affaire de [[haute trahison]], cette volonté d'étouffer l'enquête de la part de la plus haute autorité militaire française étonne Guillemin.
La veille de l'intervention de Saussier, le {{date-|6|octobre|1894}}, le colonel [[Henri d'Aboville]] avait déclaré reconnaître l'écriture d'[[Alfred Dreyfus]] sur le bordereau. Saussier connaissait-il les ressorts de cette grande mystification. Savait-il l'innocence de Dreyfus et cherchait-il à l'épargner ? Connaissait-il la culpabilité d'[[Ferdinand Walsin Esterhazy|Esterhazy]], dont sa maîtresse était proche ? Culpabilité qui, quand elle éclaterait au grand jour, l'éclabousserait du scandale.
Félix Gustave Saussier, célibataire amateur de jolies femmes, entretenait une liaison suivie au moment de l'affaire avec la femme de son officier d'ordonnance [[Maurice Weil]], lequel était ami d'Esterhazy.
Certains auteurs ont cherché à lier Esterhazy à une source possible dans l'état-major français. L'existence de cette source n'a jamais été établie. Le nom du général Rau a été avancé par certains auteurs. Henri Guillemin a émis l'hypothèse que madame Maurice Weil, née autrichienne, ait pu être la « source » d'Esterhazy et qu'elle aurait volé des documents chez le général Saussier.
Selon Guillemin, [[Jean Sandherr]], chef du [[service de renseignement]], savait qu'Esterhazy portait des documents à l'Allemagne ; mais il ne pouvait le confondre, car il savait également que cette affaire pourrait compromettre une très haute autorité militaire française : le général Saussier.
Sandherr serait l'auteur de la mystification. Il aurait fait écrire le bordereau à Esterhazy sous la dictée, puis aurait fait croire qu'on avait trouvé ledit bordereau dans la corbeille de l'attaché militaire allemand [[Maximilian von Schwartzkoppen|Schwartzkoppen]]. En diffusant par la suite des copies du bordereau dans les bureaux militaires, il aurait cherché à alerter Saussier, qui l'ayant sous les yeux se serait aperçu que certains documents mentionnés par le bordereau venaient de chez lui et se serait alors montré plus prudent vis-à-vis de sa maîtresse. Schwartzkoppen précise dans ses cahiers qu'après la « découverte » du bordereau en 1895, les documents qui lui sont fournis par Esterhazy sont de bien moindre importance et qualité. Selon Henri Guillemin, la source s'était donc tarie.
Cette théorie, relativement alambiquée, repose sur très peu de faits avérés. Elle n'est qu'une hypothèse de plus pour illustrer le fait que, par [[antisémitisme]], on n'hésita pas à sacrifier la carrière du capitaine Dreyfus, pour ne pas mettre en cause certaines faiblesses de l’état-major français.
== Décorations et distinctions ==
[[Fichier:Panorama Gervex Stevens (fragment).JPG|vignette|upright=2|[[Henri Gervex]] et [[Alfred Stevens (peintre belge)|Alfred Stevens]], ''Le panorama du siècle'', 1889, [[huile sur toile]] conservée au [[Musée Carnavalet]] (le général Saussier est représenté en uniforme derrière le président [[Sadi Carnot (président) |Carnot]]).]]
* Grand-croix de la [[Légion d'honneur]] en [[1887]]<ref>{{Base Léonore|LH/2465/49}}</ref>
* [[Médaille militaire]] en [[1882]]
== Notes et références ==
{{références}}
==
* {{Autorité}}
* {{article
|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9611761z/f113.image
|titre=L'éblouissante carrière du Général Saussier
|périodique=Mémoires de la Société académique de l'Aube
|prénom=Guy
|nom=de Cockborne
|année=1974-1977
|année d'édition=1978
|tome=CVIII
|page=105
|consulté le= 13 novembre 2015}}
* {{Lien web
|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k83709c/f275.image
|titre=Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny)
|site=gallica BNF
|consulté le= 14 novembre 2015}}
* {{DicoParlement}}
== Liens externes ==
{{autres projets|commons=Category:Félix Gustave Saussier}}
* [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=8842 Fiche sur Assemblée nationale]
{{Palette|Affaire Dreyfus}}
{{Portail|Légion étrangère|politique française|armée française}}
{{DEFAULTSORT:Saussier, Felix, Gustave}}
[[Catégorie:Officier de Légion étrangère]]
[[Catégorie:Général français du Second Empire]]
[[Catégorie:Personnalité de la Troisième République]]
[[Catégorie:Grand-croix de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Naissance en janvier 1828]]
[[Catégorie:Naissance à Troyes]]
[[Catégorie:Décès en décembre 1905]]
[[Catégorie:Décès à 77 ans]]
[[Catégorie:Antidreyfusard]]
[[Catégorie:Gouverneur militaire de Paris]]
[[Catégorie:Vice-président du Conseil supérieur de la guerre]]
[[Catégorie:Expédition du Mexique]]
[[Catégorie:Député de l'Aube (Troisième République)]]
[[Catégorie:Député à l'Assemblée nationale (1871)]]
[[Catégorie:Décès en Seine-et-Oise]]
[[Catégorie:Chevalier de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski]]
[[Catégorie:Candidat à une élection présidentielle en France (Troisième République)|Saussier]]
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